Le Tournoi des 6 Nations 2009

Merci.
Très mauvais match.
A oublier comme vous dites !

Moi, j'ai pas l'impression qu'on est joué ...
Enfin, No comment ...

Merci pour les photos ! =D

D'accord avec vous les filles, très déçue, franchement... Quelle raclée!
Je préfere même plus y penser!
En tout cas merci pour les photos, elles sont très belles! ^^

Le naufrage du XV de France face aux Anglais
TOURNOI VI NATIONS


les dirigeants de la Rugby Union avaient fait comprendre à leurs homologues de la FFR qu'ils n'avaient guère goûté la campagne d'affichage avec le slogan « Marchons sur Twickenham » dont ils avaient retenu l'invite guerrière beaucoup plus que la pertinente opération publicitaire de l'équipementier. La riposte avait aussitôt été placardée sur les murs de Twickenham où flottaient d'immenses oriflammes proclamant « Let's the battle commence » (Que la bataille commence).

MONSTRUEUX DéFICIT
La bataille a effectivement eu lieu mais elle a duré moins de deux minutes, elle a été à sens unique et le jour de gloire est arrivé pour les féroces soldats de l'Angleterre alors que le XV de France a connu, n'en déplaise à son sponsor, le coup de… pompe tant redouté. Dans le combat, les Tricolores ont été dramatiquement absents pendant une mi-temps survolée par des Anglais euphoriques devant un public qui n'en croyait pas ses yeux.

Rarement une équipe de France a été aussi défaillante dans tous les secteurs de la conquête, jusqu'à la caricature confirmée par les statistiques des fameux turn-over, que nous avons préféré interrompre à 8 à 0. En effet, huit ballons d'affilée ont été abandonnés sous la pression anglaise et, à ce monstrueux déficit, il convient d'ajouter celui des lancers de touche et de la plupart des mêlées.

LE CALICE JUSQU'à L'HALLALI
L'inconsistance des Tricolores s'est manifestée dès le coup d'envoi dont la réception a échappé à Chabal, et en suivant à Harinordoquy. Elle a été aussitôt sanctionnée par un essai sur lequel Flutey a déposé Chabal avec une insolente facilité avant de négocier parfaitement le « deux contre un » devant Médard. Ainsi le plan anglais, tellement évident, qui consistait à profiter de l'énorme handicap français en défense, a-t-il triomphé sans tarder. Certes, Chabal est loin d'être l'unique responsable de la débâcle tricolore mais son positionnement à l'aile de la troisième ligne s'est avéré calamiteux. Ces sept premiers points ont plombé le XV de France comme l'avait plombé l'essai de l'arrière Traille contre son camp en demi-finale de la Coupe du Monde. Ils ont mis en confiance une équipe anglaise qui n'en demandait pas tant et qui s'est joué ensuite de son adversaire comme d'un quinze de juniors. Le deuxième essai, sur lequel Cueto a fait trop aisément la différence à l'intérieur de Flood, s'est déroulé non pas comme à l'entraînement, mais comme à l'échauffement. Les Français à la dérive ont bu le calice jusqu'à l'hallali, concédant deux autres essais dans les deux dernières minutes, encore grâce à deux ballons perdus.


QUAND L'ANGLETERRE S'ASSOUPIT…
Même Jauzion y est allé de sa maladresse, aussitôt exploitée par l'excellent Armitage dès la reprise. La messe était dite depuis longtemps et la deuxième mi-temps a été zappée par les Anglais qui ont levé le pied plus ou moins volontairement, assoupis en tout cas par leurs lauriers de la première.

Pour se faire plaisir, les Français pourront toujours se dire qu'ils ont remporté, sur le score de 10-5, cette période digne d'un match de bienfaisance. Les changements, notamment le retour de Chabal en deuxième ligne, ont paru bénéfiques alors que l'Angleterre avait subi un préjudice majeur avec la sortie de l'ouvreur Flood, dont Goode fut un successeur bien pâle.

L'un dans l'autre, le XV de France a pu échapper à une catastrophe historique. Il a même échappé à l'humiliation suprême dans les derniers instants où les Anglais, trois minutes après la sirène, ont choisi la mêlée sur pénalité et fait le forcing pour inscrire un sixième essai. Les hommes de Johnson ont quand même fait bonne mesure et le pire pour les Français, pas loin du zéro pointé hier, est qu'ils n'ont été pas été battus par une équipe tutoyant le sublime…


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Angleterre 34 - France 10
MT:29-0; 79.657 spectateurs; arbitre : Stuart Dickinson (Australie).

Vainqueurs : 5E Cueto (2e), Flutey (23e, 42e), Armitage (38e) et Worsley (40e) ; 3T et 1P (16e) de Flood.

Vaincus : 2E Szarzewski (56e) et Malzieu (64e)

Evolution du score : 7-0, 10-0, 17-0, 24-0, 29-0, 34-0, 34-5, 34-10.

ANGLETERRE : Armitage (London Irish) ; Cueto (Sale), Tindall (Gloucester), Flutey (Wasps), Monye (Harlequins) puis Tait (Sale, 72e) (o) Flood (Leicester) puis Goode (Brive, mi-temps), (m) Ellis (Leicester) puis Care (Harlequins, 55e) ; Worsley (Wasps) puis Kennedy (London Irish, 68e), Easter (Harlequins), Croft (Leicester) ; Shaw (Wasps) puis Haskell (Wasps, 57e), Borthwick (Saracens, cap.) ; Vickery (Wasps), Mears (Bath) puis Hartley (Northampton, 57e), Sheridan (Sale) puis White (Leicester, 66e).

Buteurs : 3/3 T et 1/1 P pour Flood ; 0/1 T pour Armitage et Goode.

FRANCE : Médard (Stade Toulousain) ; Malzieu (Clermont), Bastareaud (Stade Français) puis Fritz (Stade Toulousain, 48e), Jauzion (Stade Toulousain), Heymans (Stade Toulousain) ; (o) Trinh-Duc (Montpellier) puis Traille (Biarritz, 48e), (m) Parra (Bourgoin) puis Tillous-Borde (Castres, 59e); Chabal (Sale) puis Bonnaire (Clermont, 48e), Harinordoquy (Biarritz) puis Picamoles (Montpellier, 68e), Dusautoir (Stade Toulousain) ; Thion (Biarritz) puis Chabal (48e), Nallet (Castres, cap.) ; Marconnet (Stade Français) puis Domingo (72e), Szarzewski (Stade Français) puis Kayser (Stade Français, 58e) Faure (Sale) puis Domingo (Clermont, 51e) puis Marconnet (72e).

Buteurs : 0/1 P et 0/1 T pour Parra ; 0/1 Tpour Traille.

La note du match : 12/20- Les hommes du match : Nick EASTER et Delon ARMITAGE


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les joueurs au crible
Szarzewski échappe au naufrage
Lionel FAURE (7/20). En tension maximum en mêlée pour ne pas céder ce qui lui a valu quelques appuis précaires et une fatigue précoce. Brave mais broyé.

Dimitri SZARZEWSKI (15/20). Un requin dans la tempête. Des percussions conquérantes et surtout, surtout des plaquages décisifs (20e, il stoppe l'avancée anglaise… 25e Shaw en perd son ballon… 33e, un Anglais retourné… 38e, bloque Borthwick juste devant la ligne). Et l'essai de l'honneur en prime.

Sylvain MARCONNET (7/20). Imprudent allumeur de braises et d'Anglais, il a payé, dans un premier temps, son manque de fond actuel, notamment en mêlée face à l'immense Sheridan. Dans ce strict exercice, il s'est repris après la pause grâce à un mental exceptionnel mais dans tous les autres secteurs (Combat, défense, déplacements…) il n'a jamais trouvé sa place.

Lionel NALLET (9/20). S'est épuisé à la lutte…

Jérôme THION (5/20). N'a jamais existé dans ce combat majuscule.

Sébastien CHABAL (7/20). Flutey lui file sous le nez pour le premier essai anglais et il perd un premier ballon en touche (5e)… Il a donc donné le la… avant de confirmer ses lacunes défensives et de trouver une place plus conforme à ses moyens comme premier « emboutisseur » au plus près des rucks. Mais là non plus, pas simple et Flutey, son cauchemar, qui a moins de cheveux et de biscottos, lui a même arraché un ballon (37e) !

Imanol HARINORDOQUY (11/20). S'est impliqué avec rage mais lorsqu'il n'a pas rebondi sur les épaules anglaises il s'est retrouvé englouti sous leurs muscles.

Thierry DUSAUTOIR (11/20). Un départ en fanfare comme distributeur de caramels puis une maladresse (16e), un hors-jeu (22e) et l'avalanche sous laquelle il s'est démené pour tenter de survivre.

Morgan PARRA (11/20). Il a immédiatement tenté d'accélérer le jeu français mais rapidement n'a hérité que de ballons « lents » derrière des rucks déficitaires. Ensuite, il s'est battu avec cran… 0/2 dans les tirs au but.

François TRINH-DUC (9/20). Beaucoup de bonne volonté, une superbe diagonale au pied (20e) et des « attaques de ligne » (le grand concept reformalisé à la mode) mais il s'est isolé. Face à une défense toujours placée (Voir Parra), il aurait fallu un peu plus de sang-froid et de précision dans ces moments chauds ce qu'est parvenu à faire Damien TRAILLE (entré à la 48e) dans un contexte moins oppressant il est vrai.

Julien MALZIEU (9/20). D'emblée, quel imprudent, il laisse le couloir à son vis à vis, le foudroyant Monyé, et se fait larguer ! Ensuite, et bien il s'est déchiré comme ses compagnons d'infortune sur les crocs anglais. Interception salvatrice (32e).

Yannick JAUZION (10/20). Il a essayé de pénétrer le dispositif anglais toujours reconstitué, sans jamais trouver la faille et en y laissant beaucoup de forces. C'est lui qui perd le ballon amenant l'accablant essai de Flutey, 80 m plus loin, en début de deuxième mi-temps…

Mathieu BASTAREAUD (11/20). Le seul à mettre les Anglais « sur le c… » comme à la 6e minute mais il oublie Jauzion à sa droite et Heymans à sa gauche ! Tout Bastareaud, ses énormes moyens et ses 20 ans ! Défense agressive et conquérante avant de baisser de pieds (Raffûté par Monyé pour l'essai de la 42e) et de laisser sa place à Florian FRITZ lequel, comme les autres « pompiers » de service (Bonnaire, Kayser, Domingo, Picamoles, Tillous-Borde, Traille), ne pouvait que ramer dans cette épouvantable galère.

Cédric HEYMANS (11/20). De bonnes couvertures pour subvenir à Médard lors de ses montées et des relances compliquées car l'horizon est resté bouché jusqu'au bout.

Maxime MéDARD (12/20). Entre deux courses défensives désespérées, il a essayé de débloquer la situation de son poste reculé en impulsant d'improbables offensives mais c'était « mission impossible ». A rectifié son jeu au pied, initialement trop profond.


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Réactions
Marc LIEVREMONT : « On avait parlé d'enchaîner les performances et essayer de rendre pérenne notre bon match contre le pays de Galles. C'est manqué. Il n'y a pas eu de match. On n'a pas gagné à l'extérieur depuis plus d'un an et notre victoire en Écosse. Une grande équipe se construit aussi dans la difficulté, et je crois que Twickenham est l'endroit rêvé pour ça. On tombe de haut. Il est difficile de donner des explications. Il est hors de question de rentrer dans la critique individuelle, il faudra simplement assumer. On prend un essai sur la première attaque anglaise. Ensuite, ça a été mauvais choix sur faute de main sur balle perdue en touche sur bras cassé en mêlée. Les Anglais ont été excellents aujourd'hui, ils ont eu beau jeu, une fois qu'ils ont pris confiance, de dérouler leur rugby. A la mi-temps) nous avons dit aux joueurs qu'à aucun moment ils ne s'était comporté en équipe… Qu'on avait l'impression que les mecs se découvraient. Il fallait digérer ce score, oublier qu'on avait pris un 29 à 0 car on était parti pour en prendre soixante. »

Lionel Nallet : « c'est difficile à expliquer. À aucun moment on est entré dans le match. On n'a pas réussi à se trouver. Dès qu'ils ont pris l'avantage, très tôt dans le match, les Anglais ont pris confiance, ils ont été euphoriques et nous, on n'a pas su faire front. J'ai eu la sensation qu'on arrivait en retard sur toutes les phases de jeu… »

Thierry Dusautoir : « Après le début de match catastrophique, ça a été difficile d'inverser la tendance. On a cherché la solution sans la trouver. On se sent humiliés. On a pris une correction, il ne faut pas se chercher d'excuse. »

Cédric Heymans : « On est tous dans le même bateau. On rame et en ce moment ça tangue. On va continuer à avancer sinon on fera naufrage… Je suis mort. »

Julien Malzieu : « Je les ai trouvés plus denses que les Gallois. Physiquement prêts. Ils se sont nourris de nos erreurs. On est dépités. On se demande ce qu'il s'est passé. Comment c'est possible »

Sébastien Chabal : « Je n'ai qu'un souvenir de la première mi-temps : on tombe des ballons, on perd des duels et on court après les Anglais. On savait qu'ils avaient besoin de cette victoire. On savait et on n'a pas su répondre »

Sylvain Marconnet : « On a pris une leçon. Cette équipe vaut mieux que ça. Il faut relever la tête. Marquer un essai sur l'engagement, c'était le scénario idéal pour eux. Ensuite, on s'est désuni ».

Martin JOHNSON. (entraîneur de l'équipe d'Angleterre) : « Il y a eu beaucoup de bonnes choses. De progrès. C'était bien. Je suis heureux pour tout le groupe. La deuxième mi-temps a été difficile. Les Français ont été bons et nous ont posé des difficultés mais nous étions confiants. Nous avons été professionnels. J'ai un grand sentiment de satisfaction parce que la défaite est toujours une possibilité très réaliste face à la France. Je sais qu'un gros match nous attend la semaine prochaine (contre l'Écosse à Twickenham). Je veux que l'on soit prêts pour cela. Lorsque vous perdez, vous êtes critiqué. Je le comprends mais je trouve que c'était un peu exagéré. »

Déjà joués:
Angleterre - Italie................ 36 - 11
Irlande - France................. 30 - 21
Ecosse - Pays de Galles...... 13 - 26
France - Ecosse.................. 22 - 13
P. de Galles - Angleterre.....23 - 15
Italie - Irlande........................ 9 - 38
France - Pays de Galles.... 21 - 16
Ecosse - Italie........................ 26 - 6
Irlande - Angleterre............. 14 - 3
talie - Pays de Galles......... 15 - 20
Ecosse - Irlande.................... 15 - 22
Angleterre - France......... 34 - 10
Restent à jouer: Italie - France samedi à 14h15; Angleterre - Ecosse samedi à 16h30; Pays de Galles - Irlande samedi à 18h30

Merci laly

Thanks Laly =)

Avec Michalak & Servat

Absents depuis le début du Tournoi des VI Nations, Fred Michalak et William Servat ont été appelés en vue du dernier match de la compétition, samedi prochain en Italie. Michalak (50 sélections) vient suppléer le Castrais Tillous-Borde et Servat (20 capes) remplace le talonneur de Leicester, Benjamin Kayser.
Le demi d'ouverture n'avait plus été appelé en Bleu depuis le 19 octobre 2007, date du match pour la troisième place de la Coupe du monde, perdu face à l'Argentine. Le talonneur toulousain avait porté le maillot de la sélection pour la dernière fois le 15 mars 2008 lors du précédent Tournoi, au Pays de Galles.
Voilà qui porte à six le nombre de Toulousains appelés pour le match de clôture de l'édition 2009 du Tournoi.

Perso, j'comprends pas pourquoi il a sélectionné Michalak.
Mais bon ... :roll:
Puis, c'est pour qu'il joue en 9 ce qui veut dire que si tout ce passe bien & que Marc L. veut le reselectionner pour la coupe du monde, ben, Guy devra le faire jouer en 9 pour le préparer ...

La composition du XV de France:
Traille - Médard, Fritz, Jauzion, Heymans - Trinh-Duc (o), Parra (m) - Dusautoir, Harinordoquy, Bonnaire - Chabal, Nallet (cap) - Marconnet, Szarzewski, Barcella
Remplaçants: Domingo, Kayser, Thion, Picamoles, Michalak, Bastareaud, Malzieu

Florian est titulaire =D =D

Juste, Kayser était pas blessé ? ^^

kayser est blessé c'est la raison pour laquelle la buche a été rappelé en EDF

Je suis contente que Florian soit titulaire avec jauzion

Par contre il me tarde de revoir JBE à l'edf




Extrait de l'equipe.fr :

Par ailleurs, le talonneur Benjamin Kayser, victime d'une entorse cervicale, a également déclaré forfait pour le déplacement en Italie et a été remplacé par le Toulousain William Servat, 31 ans (20 sélections), qui n'a plus porté le maillot bleu depuis le 15 mars 2008 et la défaite (12-29) au pays de Galles. Le demi de mêlée Morgan Parra, qui souffrait d'un léger traumatisme costal, a passé un scanner à l'Hôtel-Dieu qui n'a révélé aucune lésion, et le talonneur Dimitri Szarzewski, qui souffre des ischio-jambiers de la jambe gauche, a également passé une IRM (image par résonnance magnétique) qui n'a rien révélé d'alarmant. La composition du XV de France pour jouer contre les Italiens sera dévoilée mercredi matin.

ah, c'est chouette que Florian soit titulaire ! =D
Moi aussi, je veux revoir Jen-Bap' en EDF!

Merci laly !

de rien !!!

Interview de Florian sur orange:

Fritz: "Sortir la tête haute"
Presque étonné de se voir titularisé pour ce match de clôture à Rome, face aux Italiens, après sa suspension de 3 semaines pour son mauvais geste en Irlande, dont il pensait qu'il lui coûterait son Tournoi, Florian Fritz n'en mesure pas moins la difficulté du contexte de cette équipe de France, humiliée à Twickenham. Le centre toulousain sait que les Bleus doivent conclure sur une bonne note en Italie.


Fritz sait que même une victoire à Rome ne sauvera pas le Tournoi de l'équipe de France... (Reuters) Florian, comment faire pour se relever d'une telle gifle comme celle que l'équipe de France a subi à Twickenham ?
Il faut évacuer cette défaite, penser au match de ce week-end et se concentrer uniquement sur ce dernier match qui nous reste à faire ensemble. Ça nous est déjà arrivé, c'est arrivé le week-end dernier et ça nous arrivera encore de prendre des corrections comme celle que l'on a reçue face aux Anglais. Il faut savoir l'évacuer le plus vite possible pour se remobiliser.

Comment cette semaine se reconstruire, notamment au niveau de l'état d'esprit de l'équipe, qui aurait été en cause face aux Anglais ?
Déjà, il faut se montrer plus concentrés, plus concernés aux entraînements parce quelque part la semaine de préparation précédant l'Angleterre avait été un peu particulière au sens où on n'avait pas senti une concentration extrême, avec notamment beaucoup d'erreurs. Bien s''entraîner, tomber moins de ballons et après, tout vient plus naturellement en match. Cette semaine, on sent tout le monde concerné et appliqué.

"La défaite n'est pas envisageable..."

Vous dites qu'il y a déjà eu par le passé des déroutes telle que celle subie le week-end dernier, mais surtout qu'il y en aura encore. Est-ce à dire que l'équipe de France ne sait pas s'inscrire dans la constance ?
Non, je ne dis pas ça. Mais ça fait partie de la vie d'un sportif. Si on pouvait gagner tous les matches, bien sûr qu'on le ferait, mais que ce soit en club ou en équipe nationale, on tombe toujours à un moment ou un autre sur plus fort que soi à un moment donné. Là, ça a été le cas face aux Anglais. Il faut réussir à passer au-delà pour se concentrer sur l'Italie. Face à cette équipe d'Angleterre, on a fait beaucoup d'erreurs, fait tomber beaucoup de ballons et ils se sont nourris de nos fautes. Ils ont construit un essai, mais pour le reste, ils n'ont inscrit que des essais en contre sur des ballons de récupération. Plus forts, je ne sais pas, ils ont en tout cas été plus opportunistes que nous.

Depuis le match en Irlande, aviez-vous la crainte de ne plus retrouver une place de titulaire dans cette équipe de France ?
Oui, et pour tout dire je ne m'attendais même pas à être repris la semaine dernière. Les joueurs avaient fait de bons matches contre l'Ecosse et le Pays de Galles. A partir de là, ça me semblait compliqué, selon moi, de reprendre quelqu'un qui avait été suspendu trois semaine et j'étais assez pessimiste quant à mes chances de rejouer dans ce Tournoi. J'étais déjà très heureux de faire partie du groupe des 22 et c'est encore plus satisfaisant d'être titulaire samedi. Le turn-over, notamment avec la blessure de Benoît Baby, m'a finalement permis de revenir.

On vous a entendu avoir un jugement sans concession sur votre performance en Top 14 après le match à Perpignan. Cette lucidité, ça vous permet de vous garder sous pression ?
Rien n'est jamais acquis et on se remet toujours en question pour pouvoir avancer et être le plus performant possible à chaque fois qu'on nous laisse l'occasion de nous exprimer.

Ce dernier match face à l'Italie est-il selon vous le match de la peur ?
De la peur, je ne sais pas, mais on va tomber contre une équipe italienne qui n'a pas gagné un match du Tournoi, nous, qui avons quelques difficultés à proposer un bon rugby, après une grosse défaite contre l'Angleterre, ils vont donc avoir à coeur de réaliser une grosse performance et d'essayer de remporter ce dernier match. Mais pour nous, la défaite n'est pas envisageable.

Avant même cette conclusion face à l'Italie, n'y a-t-il pas chez vous tous le sentiment que ce Tournoi, quoi qu'il arrive, est désormais de toute façon raté ?
Même si on gagne contre l'Italie, on n'aura, c'est certain, pas fait de toute façon un grand Tournoi, tout le monde le sait. On ne peut pas non plus le gagner tous les ans, c'est compliqué. Mais il faut absolument gagner contre l'Italie pour pouvoir au moins sortir la tête haute.

merci StadeT !

la depeche :

XV de France. Thierry Dusautoir futur capitaine ?



Il faudra bien sortir, et le plus tôt possible, de cette étrange crise tricolore qui révèle curieusement ses tensions dans une troublante léthargie. Les affrontements privés entre joueurs et entraîneurs, voire entre joueurs eux-mêmes, qui provoquaient un déblocage virulent et salutaire appartiennent à une époque révolue où les joueurs n'étaient pas salariés. Pour protéger leur statut enviable, ils se gardent de provoquer la moindre vaguelette.

DU RESSORT DU PRéSIDENT
Cette pernicieuse crise ne sera pas traitée par une cellule, qui sert à noyer les poissons et à faire avaler les couleuvres : les décisions à prendre sont du ressort du président de la Fédération, après consultation des responsables tricolores et de la garde rapprochée.

Trois mois après son élection officielle, Pierre Camou, qui traite les dossiers avec ses convictions et sans états d'âme, se trouve douloureusement confronté à une situation d'échec avec l'équipe qu'il traite à l'affectif et qu'il continuera de protéger en même temps que Marc Lièvremont.

DE PELOUS à NALLET…
La restitution du tablier par les trois entraîneurs eux-mêmes n'est pas à l'ordre du jour. Les premiers fusibles, processus classique, sont les joueurs, à commencer par le capitaine. Joueur irréprochable, Lionel Nallet n'a pas exprimé une personnalité suffisante qui puisse influencer de façon notable le jeu et ses partenaires.

Les défaites font toujours des victimes, à plus forte raison les déroutes. Un autre deuxième ligne, un certain Fabien Pelous, avait perdu ses galons à l'issue d'un mauvais Tournoi, après… une déroute à Twickenham (48-19). Le Toulousain avait alors un peu plus de 27 ans, Nallet en aura bientôt 33.

Pour susciter un élan nouveau dès la périlleuse tournée de juin, Pierre Camou et ses proches semblent disposés à rechercher, à partir de la semaine prochaine, un nouveau leader, porteur d'un message qui ne soit pas seulement la copie de celui des entraîneurs.

…EN PASSANT PAR IBANEZ ET RIVES
Le tour des successeurs éventuels est vite fait. Dans la mesure où Parra est encore tendre tandis qu'Elissalde a passé le cap des 32 ans, c'est dans le pack qu'il faut chercher la solution, à moins que les entraîneurs inventent un Ibanez, comme l'avaient fait Skrela et Villepreux après le naufrage de 1997 devant l'Afrique du Sud. Sur ce naufrage, l'ancien président Bernard Lapasset n'a pas mis l'accent par hasard quand il a fait l'éloge de Skrela avant de lui remettre les insignes d'Officier du Mérite…

Mêmes causes, mêmes effets ? Les pistes les plus sérieuses s'ouvrent en troisième ligne, mais pas du côté de Chabal, trop dégarni l'autre jour.

Le plus rayonnant, sur le terrain comme en dehors, est Harinordoquy mais il traîne l'image du soliste de talent. Il ne resterait alors que Dusautoir, seul arbre debout (avec Szarzewski) dans la tempête de Twickenham. Le Toulousain est l'un des rares indiscutables, il est le combattant exemplaire et ses analyses sont de grande qualité. En dehors des pelouses, il se montre fort discret, trop peut-être. Il n'empêche que Guy Novès l'a déjà présenté comme le successeur de Bouilhou au Stade Toulousain et ce n'est pas un hasard.

Enfin, il nous souvient que la nomination d'un certain Jean-Pierre Rives pour succéder à Bastiat en 1978 avait causé une énorme surprise…


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Italie- France : ruines romaines
Plus que la squadra qui n'a, encore une fois, pas gagné un seul match mais qui n'a jamais eu, elle, la prétention de gagner la Coupe du Monde (seulement de l'organiser…), le XV de France est aujourd'hui en ruines ; des ruines que nul n'a envie de visiter alors que, deux semaines plus tôt, la victoire sur les Gallois avait fait croire qu'un fier monument s'était érigé.

Pour la délégation française, acteurs comme accompagnants, l'ultime étape de Rome ressemble à un pensum, lequel ne changera rien à la note qui sanctionnera le Tournoi 2009 des Tricolores, en dessous de la moyenne dans tous les cas.

ENCéPHALO PLAT
L'encéphalogramme de notre équipe est plat, pour la bonne raison que le courant ne passe plus, s'il est un jour passé, entre un staff et des joueurs qui, visiblement, ne se font plus confiance. Les uns et les autres ont erré cette semaine au CNR comme des âmes en peine et nullement en communion. Et le mystère est bien gardé sur la préparation technique et psychologique de ce dernier match du Tournoi, comme si… elle n'avait pas eu lieu.

Un électrochoc est indispensable et ils sont nombreux à penser qu'une défaite au Flaminio permettrait de crever plus vite l'abcès. Elle est pourtant difficile à envisager, tant l'adversaire est limité. Pas plus que la rouste promise pour la venue des Gallois, l'humiliante première de l'Italie contre la France dans le Tournoi devrait être évitée ; et reportée à un jour où nul ne l'attendra.

DES ITALIENS à MI-TEMPS
Bien sûr, les Transalpins ont fait trembler les Gallois mais les vainqueurs de la précédente édition ont à leur tour perdu leurs chèvres, procédé à des changements incongrus à la française qui ont déstabilisé l'équipe. Warren Gatland a voulu à son tour réinventer le rugby, comme l'avait fait Nick Mallett en installant Bergamasco derrière la mêlée italienne.

Pour peu que les avants de Nallet serrent les rangs et répondent pendant une mi-temps à leurs rugueux adversaires, pour peu que Chabal laisse quelques poils dans les rucks, les attaquants tricolores feront ensuite une nette différence car chacun d'eux est assez nettement supérieur à son adversaire direct.

Si vive soit elle au début des hostilités, la flamme des gens du Flaminio a tendance à baisser irrémédiablement en seconde période.

Les supporters italiens savent ainsi qu'ils ne doivent pas manquer la première mi-temps ; à l'inverse, les maris français contraints d'accompagner leur dame au supermarché peuvent se permettre de rentrer à la maison juste pour la deuxième mi-temps. Quant à la troisième, elle sera de toutes les façons morose pour les Français. Même s'ils décrochent une troisième victoire dans ce Tournoi, le charme de 2008 et de France-Galles 2009 est définitivement rompu. J.-L. L.

Merci beaucoup les filles !


Les Bleuets sacrés
L'équipe de France des - 21 ans a remporté le Tournoi des six nations de sa catégorie grâce à sa victoire (43-10) contre l'Italie, vendredi au Stadio Communale de Chieti. Battus (9-6) en Irlande lors de la première journée, les Bleuets sont ensuite successivement venus à bout de l'Ecosse (30-3) et du pays de Galles (40-20) à domicile avant de créer l'exploit face à l'Angleterre (31-11) samedi dernier à Worcester. La France devance l'Irlande, elle aussi victorieuse (9-6) vendredi au pays de Galles, grâce à une meilleure différence de points générale.

Merci =)
Ah c'est trop cool pour les -21 ans =D

25-3 à la mi-temps =)

Victoire 50-8 !


Toujours bon à prendre Le XV de France a conclu son Tournoi des 6 Nations par une large victoire sur une Italie faiblarde (50-8), à Rome. Les Bleus ont inscrit sept essais. Le bilan de la compétition n'en reste pas moins mitigé pour les Tricolores avec trois victoires seulement. La Squadra "décroche" la cuiller de bois.

C"était un peu le même scénario que le week-end dernier à Twickenham, avec la domination outrageuse d"une équipe et, en face, un adversaire pathétique et dépassé, déjà largué à la mi-temps bien qu'un peu regaillardi en deuxième période. Sauf qu"au Flaminio, les Français étaient les bourreaux et non pas les condamnés au ridicule. A la pause, ils menaient ainsi 25-3. Il faut dire que les Italiens ne leur compliquaient pas vraiment la tâche, apathiques, défaillants en conquête, naïfs en défense, incapables d"enchaîner le jeu et particulièrement maladroits sous les chandelles.

Le visage affiché par la Squadra en ce venteux premier après-midi de printemps était tellement plus pâle que celui montré contre le pays de Galles samedi dernier… Encore une fois, les hommes de Nick Mallett n'ont pas su confirmer. Face à des Bleus en quête absolue de rachat, ils n'ont jamais existé. Présents en défense et performants dans l'animation offensive, les Français profitaient parfaitement des lacunes transalpines. Par deux pénalités de Morgan Parra tout d'abord (7e, 15e) puis par trois essais successifs, dont deux consécutifs à des chandelles bien placées. Le premier était inscrit par Chabal qui, tel une fusée propulsée par son désir de vengeance, effaçait deux défenseurs sur l'aile pour plonger dans l'en-but (25e). A la 29e, Trinh-Duc l'imitait sur un crochet intérieur pour un essai en première main après une touche sur la ligne médiane. Deux minutes, plus tard, c'était au tour de Médard de concrétiser suite à une chandelle de Jauzion.

Quatrième cuiller de bois italienne

Le cauchemar des Italiens ne s'arrêtait pas là pour autant. Heymans contrait un dégagement complètement raté de Mauro Bergamasco devant ses 22 mètres et portait le score à 32-3 (42e). Toujours aussi indisciplinés, ils encaissaient trois autres essais, par Domingo (55e), Médard, qui signait un doublé (70e), et Malzieu (76e). Entre temps, Sergio Parisse avait sauvé l'honneur en marquant le deuxième essai transalpin dans ce Tournoi (57e). Pas suffisant pour sauver la face toutefois. L'Italie a raté sa campagne 2009 et encaisse sa quatrième cuiller de bois, la première depuis 2005. Inquiétant pour le rugby italien...

Quant aux Français, ils ont fait preuve d'orgueil et ont su réagir après la fessée anglaise. Cette victoire 50-8 fait du bien même s'il faut la relativiser compte tenu de la faiblesse de l'adversaire. Il est certain, de toute façon, qu'elle ne suffira pas à résorber tous les "Bleus" du XV de France. La joie contenue des joueurs au coup de sifflet final en témoigne.

Ah moi qui pensé qu'on aurait du mal à battre l'Italie !
Merci !

Petites reactions d'apres match :

samedi 21 mars 2009 - 18h36
Quelques minutes après la victoire contre l’Italie, le capitaine des Bleus Lionel Nallet a tenu à rendre hommage à Marc Lièvremont et ses adjoints.
« Les sélectionneurs ont gardé la confiance au groupe par rapport à ce qui s'est passé à Twickenham, a déclaré Nallet en conférence de presse. On en avait parlé cette semaine. Quelque part, on avait envie de leur rendre ça. Ce n'était pas évident pour eux de garder leur confiance au groupe. Ils auraient pu se dédouaner, faire sauter des têtes. Je les remercie d'avoir gardé confiance et je suis content d'avoir sauvé leur tête puisque apparemment, certaines personnes voulaient la leur couper. »


Marc Lièvremont estime que l'essentiel a été assuré samedi contre l'Italie (50-8 ). L'entraîneur des Bleus relativise cette large victoire.
« L'essentiel est assuré, à savoir une victoire pour finir le Tournoi, a expliqué Marc Lièvremont en conférence de presse. C'est une victoire probante avec une bonne première mi-temps et une deuxième un peu plus poussive. Evidemment, ça ne lave pas entièrement la gifle reçue à Twickenham il y a six jours mais en même temps c'est quand même bien et rassurant de finir sur cette performance, qu'il convient de relativiser. »



Auteur de deux essais lors de la large victoire contre l'Italie (8-50), Maxime Médard ne s'enflamme pas. Le jeune Toulousain n'a pas encore digéré la déroute en Angleterre.
Maxime Médard (Ailier du XV de France au micro de France 2)
Aujourd’hui c’est toute l’équipe qui a fait un gros match. Mais la défaite de l’Angleterre est encore là, donc on ne va pas trop se satisfaire de ce résultat. Je pense que la défaite à Twickenham va nous faire grandir, cela nous servira dans le futur. Sinon je vais garder des bons souvenirs de ce Tournoi à part l’Angleterre bien sûr. J’espère pouvoir participer au prochain Tournoi des VI Nations.




Sévèrement critiqué dans la semaine, Sébastien Chabal tire un bilan mitigé de ce Tournoi des VI Nations malgré la large victoire contre l'Italie samedi.
Sébastien Chabal (Deuxième du XV de France au micro de France 2)
Je n’arrive toujours à m'expliquer ce qui nous est arrivé la semaine dernière. Dans la semaine, on e eu mal à la tête. Et à partir de vendredi, on a basculé sur ce match contre l’Italie. C’était important qu’il y ait encore un match, contre l’Italie ou un autre adversaire, pour tenter de le gagner et commencer à relever la tête. De ce Tournoi, je retiens avant tout cette grosse défaite contre les Anglais. il y a encore beaucoup de doutes et le bilan est très mitigé. Nous n’arrivons pas à travailler dans la continuité. C’est ça le gros problème.

Merci !

de rien, je crois qu'il y a encore beaucoup de travail a accomplir et qu'il n'y a pas de quoi s'enflamer !